Principes fondamentaux
Le cavalier doit être perçu par son cheval comme le membre alpha (dominant) de référence . Etant entendu que, dans le monde du cheval, le dominant est celui qui contrôle le mouvement des autres (Bouge de là ! ou n'approche pas ! ou reste immobile). Une fois cette dominance établie, votre cheval pourra vous accepter comme chef ou mieux, comme leader.
À proximité immédiate de son cavalier, le cheval doit se sentir comme le poulain auprès de sa mère : dans une zone d'absolue sécurité (voir la notion de rassembler émotionnel).
Une fois les deux premiers points établis, la relation de travail est basée sur :
le principe du cadre (ou de l'inconfort-confort) (voir ci-après),
une gestuelle adéquate du cavalier que le cheval tendra à imiter (isopraxie),
en particulier dans l'équitation montée, l'évolution en champ détendu voir les [champs de vie d'un animal].
Principe du cadre (ou de l'inconfort-confort)
Il sera notre principe constant de travail. Chaque mouvement dans le travail à pied comme dans le travail monté s'inscrit dans un cadre (déterminé par nos aides). A l'intérieur de ce cadre, la situation est confortable pour le cheval qui se trouve alors en pleine liberté musculaire. En dehors la situation est inconfortable. Cinq phases dans un mouvement : 1) Déterminer notre plan d'action (la réflexion précède et encadre le mouvement), 2) mettre le cadre des aides en place (la position précède l'action), 3) déclencher l'action, 4) laisser le cheval exécuter l'action à l'intérieur du cadre (descente de mains, descente de jambe), 5) terminer le mouvement (le cheval est un être vivant dont la bonne volonté n'est pas illimitée).
Remarque : La quatrième phase est la plus difficile à assimiler par le cavalier... mais tout le secret de l'équitation est là.
Les obligations du cavalier
Agir en partenaire (et non en prédateur) dans le champ détendu en considérant chaque exercice comme un jeu.
Refuser le conflit dans le calme et la parfaite maîtrise de soi.
Penser cheval (approche latérale / ne pas se projeter dans l'avenir / goût du jeu / récompense par l'arrêt de toute pression...) et pour cela lire les éthologues ou écouter ceux qui les lisent.
Avoir de l'assiette (liant du rein mais aussi paix intérieure qui permet au couple de ne faire plus qu'un).
Etre fixé sur ce qu'on veut faire et le faire avec détermination (on ne fait pas semblant avec un cheval).
Avoir une attitude paternelle. Récompenser beaucoup.
Les devoirs du cheval
Respecter son cavalier.
Agir en partenaire (et non en proie) dans le champ détendu.
Ne pas détourner la tête (regard attentif et concerné).
Ne pas changer de direction.
Ne pas changer d'allure.
Le cavalier doit être perçu par son cheval comme le membre alpha (dominant) de référence . Etant entendu que, dans le monde du cheval, le dominant est celui qui contrôle le mouvement des autres (Bouge de là ! ou n'approche pas ! ou reste immobile). Une fois cette dominance établie, votre cheval pourra vous accepter comme chef ou mieux, comme leader.
À proximité immédiate de son cavalier, le cheval doit se sentir comme le poulain auprès de sa mère : dans une zone d'absolue sécurité (voir la notion de rassembler émotionnel).
Une fois les deux premiers points établis, la relation de travail est basée sur :
le principe du cadre (ou de l'inconfort-confort) (voir ci-après),
une gestuelle adéquate du cavalier que le cheval tendra à imiter (isopraxie),
en particulier dans l'équitation montée, l'évolution en champ détendu voir les [champs de vie d'un animal].
Principe du cadre (ou de l'inconfort-confort)
Il sera notre principe constant de travail. Chaque mouvement dans le travail à pied comme dans le travail monté s'inscrit dans un cadre (déterminé par nos aides). A l'intérieur de ce cadre, la situation est confortable pour le cheval qui se trouve alors en pleine liberté musculaire. En dehors la situation est inconfortable. Cinq phases dans un mouvement : 1) Déterminer notre plan d'action (la réflexion précède et encadre le mouvement), 2) mettre le cadre des aides en place (la position précède l'action), 3) déclencher l'action, 4) laisser le cheval exécuter l'action à l'intérieur du cadre (descente de mains, descente de jambe), 5) terminer le mouvement (le cheval est un être vivant dont la bonne volonté n'est pas illimitée).
Remarque : La quatrième phase est la plus difficile à assimiler par le cavalier... mais tout le secret de l'équitation est là.
Les obligations du cavalier
Agir en partenaire (et non en prédateur) dans le champ détendu en considérant chaque exercice comme un jeu.
Refuser le conflit dans le calme et la parfaite maîtrise de soi.
Penser cheval (approche latérale / ne pas se projeter dans l'avenir / goût du jeu / récompense par l'arrêt de toute pression...) et pour cela lire les éthologues ou écouter ceux qui les lisent.
Avoir de l'assiette (liant du rein mais aussi paix intérieure qui permet au couple de ne faire plus qu'un).
Etre fixé sur ce qu'on veut faire et le faire avec détermination (on ne fait pas semblant avec un cheval).
Avoir une attitude paternelle. Récompenser beaucoup.
Les devoirs du cheval
Respecter son cavalier.
Agir en partenaire (et non en proie) dans le champ détendu.
Ne pas détourner la tête (regard attentif et concerné).
Ne pas changer de direction.
Ne pas changer d'allure.